Omar el-Béchir doit répondre de ses actes durant le conflit du Darfour. C'est le message adressé par la procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, en visite au Soudan pour évoquer les différentes options devant permettre de juger le président déchu en 2019.
Fatou Bensouda (CPI) appelle le gouvernement à collaborer
"Toutes les parties conviennent qu'il ne doit y avoir aucune impunité et, selon l'accord de paix, que l'accusé comparaisse devant le tribunal pénal " a promis Tagelsir al-Hebr , procureur général du Soudan
De son côté, Fatou Bensouda a rappelé que "des mandats d'arrêt avaient été émis par les juges de la Cour pénale internationale." L'avocate gambienne a également indiqué que l'institution internationale, basée à La Haye, "avait besoin de la coopération des autorités soudanaises pour la collecte d'informations sur les principaux responsables des crimes commis sous le régime de l'ancien chef de l'État" et qui ont fait des centaines de milliers de victimes.
Omar el-Béchir , âgé de 76 ans, est poursuivi par la Cour pénale internationale depuis près d'une décennie pour des accusations de génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité dans la région du Darfour, dans l'ouest du Soudan.