Dans le camp de Nguetchewe, et dans toute la région de l extrême nord du Cameroun, la peur a envahi les habitants.
Boko Haram sème la terreur à Nguetchewe au Cameroun
Après l'attaque qui q secoué les réfugiés d'un camp de déplacés ou logeaient près de 800 personnes, ces derniers ainsi que les habitants du village de Nguetchewe ont fui vers la ville voisine de Mozogo, la peur au ventre.
Perpétuée par le groupe djihadiste Boko Haram, l'attaque suivi d'un attentat kamikaze a provoqué la mort de 18 civils.
Cette région est depuis 2014, la cible de nombreuse attaques du groupe fondé en 2009.
Ils opèrent des raids pour voler du bétail et de la nourriture.
Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) qui a fermement condamné cette attaque, compte plus de 300 000 personnes déplacés internes et 115 000 réfugiés nigérians.
Après avoir débuté au Nigeria, la violence des Boko Haram s'est étendue au Cameroun ainsi qu'au Niger et au Tchad.
L'extrême nord du Cameroun cible des attaques du groupe djihadiste se situe proche de la frontière tchadienne à l'Est et de la frontière nigériane à l'Ouest.
Face a la montée du groupe djihadiste, une coalition antidjihadiste de quatre pays a été formée, la Force multinationale interarmées (MNJTF), dont l'armée tchadienne est un élément clé.
L’insurrection a également pousse le président Nigérian Muhammadu Buhari a convoqué son Conseil de sécurité nationale et à demander aux chefs de l’armée et des agences de sécurité intérieure de « revoir leur stratégie afin de mieux sécuriser la nation ».
La région de l’Extrême-Nord, située entre les États nigérians de Borno et d’Adamawa et le lac Tchad, accueille actuellement plus de 300.000 personnes déplacées internes et 115.000 réfugiés nigérians.
La violence perpétrée par Boko Haram a tué plus de 36 000 personnes et déplacé plus de deux millions de personnes de leurs foyers.