Afrique du Sud : les craintes des passagers de taxi

Prendre un taxi en Afrique du Sud en ces temps de coronavirus n’est pas une sinécure.

Loin s’en faut !

En plus de la classique attente d’un véhicule libre, les usagers sont obligés de se plier à de tracassantes mesures d’hygiène.

Des mesures nécessaires, mais qui n’arrange ni les opérateurs du secteur ni les passagers.

“C’est difficile, parce que quand nous sommes à l’entrée, certaines personnes nous disent qu’elle n’en veulent pas. Et elles passent. C’est vraiment difficile de travailler en période de pandémie. Il m’arrive aussi de prendre des transports publics et parfois, il y a des gens qui ne portent pas de masque”, déplore Joyce Kubeka, responsable administratif dans une entreprise de taxis.

“C’est effrayant parce que nous sommes là dans un taxi, c’est plein et vous ne savez pas qui est juste à côté de vous. Vous n’avez aucune idée de son état de santé et d’où ils viennent. Ce n’est pas difficile, mais c’est effrayant”, craint Abigail, coiffeur.

Pour la première fois depuis presque trois mois, les autobus chargés d’assurer le transport en commun en Afrique du Sud ont été à nouveau autorisés à faire le plein de passagers. Une mesure de plus dans le sens du retour à la normale près plusieurs semaines de confinement.
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