Les observateurs du ciel vivants dans l‘étroite bande située entre l’Afrique et l’Asie avaient un programme plutôt chargé ce week-end. Observer une éclipse solaire.
Des astronomes observent une éclipse à Nairobi
Ici, dans la capitale du Kenya, les amateurs n’ont été satisfaits qu‘à moitié. La faute à des nuages à un amoncellement d’images au moment fatidique.
“Aujourd’hui est un jour très excitant parce qu’il y a eu une éclipse. À Nairobi, cela a été une éclipse partielle. Mais ce type d‘éclipse est une éclipse annulaire où vous avez un anneau de feu et nous ne pouvons pas tout voir à Nairobi.”
Le ciel était pourtant dégagé dans la zone du lac Magadi, dans le sud du Kenya. Mais les restrictions de voyage obligent, tout le monde est resté sur place.
“C’est étrange pour nous, car nous faisons en général des groupes et des rassemblements, ce que nous ne pouvons bien sûr pas faire pour le moment à cause de la pandémie. Nous avons donc été très gentiment autorisés à nous rendre sur le toit de quelqu’un – notre voisin, nous vivons en fait juste en bas – et nous avons pu partager à travers Zoom avec des gens du monde entier qui se joignent à nous. C’est vraiment une sorte de sentiment agréable que nous aidons les gens à voir l‘éclipse qu’ils ne pourraient pas voir. Des gens d’Angleterre, du Canada, d’Afrique du Sud, d‘Éthiopie, d’Inde nous ont rejoints”, annonce Chu Owen, astronome.
L‘éclipse annulaire se produit tous les ans ou tous les deux ans et n’est visible que sur environ deux pour-cent de la surface de la Terre.
Une deuxième éclipse solaire aura lieu au-dessus de l’Amérique du Sud le 14 décembre 2020.