Covid-19 : le financement des start-ups hypothéqué ?

Le monde est au bord de la récession du fait de la pandémie du coronavirus. Presque tous les secteurs et les industries sont terriblement affectés par les répercussions de cette pandémie. Les emplois et les conditions de vie de milliards de personnes sont gravement menacés selon plusieurs cabinets financiers.

Au cours des cinq dernières années en Afrique, la tendance a été une explosion des investissements dans les plus importants écosystèmes technologiques du continent.

Des solutions de paiement électronique à la santé et aux énergies renouvelables, plusieurs start-ups naissantes ont su convaincre des soutiens de leur potentiel sur le long-terme. L’année dernière seulement, les start-ups sur le continent ont pu lever 2 milliards de dollars. Le rapport sur l‘état de l’innovation technologique en Afrique AfricArena 2020, à l’exemple d’autres prospectives, prévoyait un accroissement des financements.

La tendance était effectivement en hausse, jusqu‘à l’arrivée de la pandémie du coronavirus.

L’accélérateur de start-ups AfricArena estime les investissements dans les start-ups cette année pourrait, au total, reculer de 800 millions de dollars, soit 40 % de leur volume. La décélération devrait être plus visible au cours des deux derniers trimestres de l’année.

Autre fait important. Le scénario catastrophe du rapport suggère que les effets induits du ralentissement économique pourraient se répercuter à l’ensemble de l’année 2021. Il faudrait attendre 2022 pour un retour à la normale. Pour le dire simplement, des gens seront affectés.

Mais qui de qui précisément s’agit-il ? Comment seront-ils touchés ? Et qu’est-ce qui peut être fait pour contenir cela ?

Pour en parler ce matin, depuis Francfort Erik Yong est le cofondateur de GreenTec capital partners.
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