Brazzaville a présenté ses excuses au ledemain de l’incident qui s’est produit le 11 avril 2020, sur le tarmac de l’Aéroport International Agostinho Neto de Pointe-Noire. Un Airbus A330 de la compagnie Air France a été pris pour cible par un élément de la gendarmerie nationale.
Congo : Air France pris pour cible, le gouvernement présente ses excuses
Dans une correspondance adressée à son homologue français Jean-Yves Le Drian, le ministre congolais des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso a regretté cet événement malheureux.
« Je voudrais, en cette circonstance malheureuse, vous exprimer, au nom du Gouvernement de la République du Congo, mes profonds regrets et vous assurer qu’une enquête a été ouverte par les services habiletés afin de clairement établir les circonstances et les responsabilités », a t-il déclaré.
Incident avion airfrance: le Gouvernement congolais exprime ses profonds regrets au Gouvernement français. Il indique qu'une enquête est ouverte par les services habilités pour établir les circonstances et responsabilités. Lire ici ?゚ムヌla lettre adressée au Ministre #LeDrian pic.twitter.com/lysNJvxs1v
— Thierry Moungalla (ThMoungalla) April 12, 2020Sur des photos publiées sur les réseaux sociaux, on pouvait apercevoir plusieurs impacts de balle sur le fuselage de l’appareil. Le tireur qui a pris pour cible le vol AF4145 en provenance de Roissy-Charles de Gaulle est un gendarme en service à la brigade aéroportuaire. Il a été placé en garde à vue en attendant les résultat de l’enquête. Les motivations de son acte ne sont pas encore élucidées jusqu’ici.
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L’avion de la compagnie Air France était chargé de rapatrier des ressortissants français bloqués au Congo depuis la fermeture des frontières suite à la propagation du nouveau coronavirus. Le pays enregistre pour l’heure 60 cas de personnes contaminées c 5 décès et 5 guérisons. Le confinement des habitants, un couvre-feu nocturne et l’instauration d’un « état d’urgence sanitaire » pour un mois (avril) a été imposé le 28 mars par le président Denis Sassou Nguesso dans l’optique d’endiguer cette pandémie.
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