Sept soldats ont été tués mardi par de présumés jihadistes affiliés à l‘État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) qui ont attaqué une position militaire dans le nord-est du Nigeria, ont indiqué deux sources militaires à l’AFP.
Nigeria : sept soldats tués dans une attaque jihadiste
Les combattants, arrivés dans plusieurs camions équipés de mitrailleuses lourdes, ont attaqué une position militaire dans le village de Mainok, à 56 kilomètres de Maiduguri, la capitale de l‘État de Borno, sur la route menant à Damaturu, la capitale de l‘État voisin de Yobe.
“Nous avons perdu sept hommes dans l’attaque des terroristes. Deux soldats ont également disparu et cinq soldats ont été blessés”, a indiqué un militaire sous couvert de l’anonymat.
Un officier de la zone a confirmé ce bilan, ajoutant que les jihadistes avaient emporté deux camions militaires et trois mitrailleuses antiaériennes.
Le porte-parole de la police de l’Etat de Borno, Edet Okon, a de son côté publié un communiqué affirmant que ses hommes avaient récupéré quatre camions militaires, dont deux saisis lors de cette attaque.
Les assaillants sont des membres présumés d’ISWAP, faction de Boko Haram affiliée au groupe de l’Etat Islamique depuis 2016.
Ce groupe vise particulièrement les bases militaires dans toute la région du lac Tchad et à la frontière entre le Nigeria et le Niger depuis mi 2018 et a tué des dizaines, voire des centaines de soldats.
Ces deux dernières semaines, quinze soldats ont péri dans deux attaques menées dans cette même zone entre Maiduguri et Damaturu.
Le conflit entre les forces armées nigérianes et Boko Haram-ISWAP a fait 35.000 morts et déplacé environ deux millions de personnes de leurs foyers depuis 2009.
AFP