Un membre d‘équipage a été tué et quatre autres ont été pris en otage par des pirates dans les eaux au large de la capitale du Gabon, a confirmé dimanche un porte-parole du gouvernement.
Gabon : des pirates tuent une personne et en enlèvent quatre autres
Edgard Anicet Mboumbou Miyakou a déclaré que quatre navires avaient été ciblés lors de l’attaque de nuit dans la baie de Libreville par des pirates non identifiés voyageant en hors-bord.
« Ces attentats ont malheureusement entraîné la mort de M. Mboumba Mbina Aymar, de nationalité gabonaise, commandant du navire de la compagnie Satram et l’enlèvement de quatre employés de la compagnie Sigapêche, de nationalité chinoise », a déclaré Anicet Mboumbou Miyakou, porte-parole du gouvernement gabonais.
Le porte-parole a ajouté que les forces de défense et de sécurité continuaient de rechercher les assaillants, en collaboration avec Interpol et des organisations sous-régionales.
Il a souligné que le gouvernement du Gabon avait pris des mesures pour garantir la sécurité du trafic maritime.
D’une superficie de plus de 5,6 millions de km², le Golfe de Guinée s‘étend du Liberia à l’Angola en passant par la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, le Nigeria, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon, Sao Tomé-et-Principe, le Congo et la RDC.
Selon le Bureau maritime international (BMI), environ 73 % des enlèvements en mer et 92 % des prises d’otages ont lieu dans le Golfe de Guinée. Et c’est surtout au large du Nigeria, de la Guinée, du Togo, du Bénin et du Cameroun que se déroulent la plupart de ces activités dangereuses.
Mais en novembre dernier, sept marins de plusieurs nationalités ont été kidnappés lors d’une attaque d’un navire de la compagnie américaine ExxonMobil au large de la Guinée équatoriale. Est-ce donc le début de l’expansion du phénomène vers la partie méridionale du Golfe de Guinée ? That is the question.