La mobilisation de la rue ne faiblit pas en Algérie, malgré la campagne électorale en vue de la présidentielle. Les manifestants continuent de rejeter l‘échéance du scrutin prévu jeudi prochain. La jeunesse, principal moteur de la contestation, s’insurge contre la classe politique considérée comme un repaire de dinosaures.
Algérie : les "dinosaures" politiques à l'index
“Je pense que c’est une continuité du système, vu que les têtes, c’est des têtes de l’ancien système rejetées par la population ; plus que ça, c’est des programmes vides politiquement, donc là on parle de choses qui sont irréalisables avec notre économie, c’est comme si on vendait des rêves à des petits enfants”, s’insurge Amel, diplômé en ingénierie mécanique qui participe aux manifestations de rue.
La jeunesse algérienne est descendue dans la rue, il y a neuf mois pour revendiquer le départ de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika diminué par l‘âge et la maladie. Les manifestants réclament désormais le départ de toute la classe dirigeante, symbole à leurs yeux de la mal gouvernance et de la corruption.