En 2019, plus de 100 millions de capital-risque ont été investis en Afrique dans des starts-up en lien avec l’internet des objets, ce qui en fait de loin la technologie la plus attrayante pour les investisseurs sur le continent. Et d’après la Banque africaine de developpement dans un rapport sur le potentiel de la 4e révolution industrielle en Afrique, le marché de l’internet des objets devrait atteindre 12.6 milliards de dollars en 2021 en Afrique et au Moyen orient .
L'internet des objets séduit toujours les investisseurs
“Les risques comme je l’ai dit sont énormes, et ils sont 3, d’ordre social , économique et politique. si nous n’avons pas une économie bien gérée, on aura toujours les plus pauvres parmi les pauvres, il n y aura pas d’investissements reels” déclare Dolika Banda qui est la présidente de Africa risk capacity insurance .
En plus des investissements chinois dans l’industrie, le Nigeria tout comme la Tanzanie, ont attiré ceux de facebook et uber. Au Kenya, Microsoft et Oracle ont contiubué à l’augmentation des investissements dans les TIC. Mais les besoins continuent d‘être énormes selon Admassu Tadesse, président directeur général de la Trade and development bank.
“C’est vrai que cela fait longtemps que nous menons le plaidoyer pour qu’il y ait plus d’investissements en Afrique. La bonne nouvelle c’est qu’au cours de 10-15 dernières années les investissement en Afrique ontaugmenté, ce qu’on avait pas vu aux cours des 30-40dernières années. Donc il y a du positif mais le niveau des investissements ne répond pas encore aux attentes”.
Au cours de la deuxième édition de l’Africa Investment Forum, qui sest tenu récemment à Johannesbourg , la Banque Africaine de Développement a fait état de 56 transactions dont 52 ayant garanti des intérêts d’investissement. Ces projets couvraient vingt-cinq pays et les cinquante-six contrats sont estimés à 67,6 milliards de dollars.