Volte-face du Social Democratic Front (SDF), l’un des principaux partis d’opposition au Cameroun. Après avoir agité la menace de boycott, la formation de John Fru Ndi va finalement participer aux législatives et municipales prévues le 9 février prochain. Du moins pour l’instant, au vu de la déclaration du vice-président du parti, Joshua Osih.
Législatives au Cameroun : le SDF y participera, mais à certaines conditions
Le candidat à la présidentielle de 2018 estime, en effet, l’organisation des élections impossible dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en raison de la crise dans cette partie anglophone du Cameroun.
Dans l’attente des conclusions du dialogue national, le SDF demande à ses militants de déposer leurs dossiers de candidature. Un processus qui pourrait, toutefois, être annulé, prévient-il. « Si mi-décembre, rien n’est fait par rapport à ce grand dialogue et que nous voyons que le gouvernement n’a aucune volonté d’avancer vers la paix, nous aurons toujours la possibilité de retirer toutes nos candidatures », a déclaré Joshua Osih.
Les élections législatives et municipales au Cameroun ont été reportées à deux reprises en raison du climat d’insécurité qui règne dans les deux régions anglophones du pays depuis octobre 2016.