Kenya : des artistes fiers d'être "fous" de bandes dessinées

Des milliers de passionnés de bandes dessinées se sont donné rendez-vous dans la capitale kényane, Nairobi, pour célébrer la créativité des auteurs de ce genre.

Point culminant de cet événement, le concours de cosplay qui consiste à se déguiser et jouer le rôle de personnages de jeux vidéo.

Et devant des cosplayers en compétition, un panel de juges qui a primé le costume de Jessica Olago.

“Ça fait du bien de gagner, c’est tout ce que je peux dire. C’est évidemment bien de gagner et c’est génial d‘être ici parmi toutes ces personnes qui apprécient le travail que j’ai consacré à mon costume.”

Comme le veut ce loisir venu tout droit du Japon, les participants sont arrivés déguisés en de célèbres personnages de mangas, de dessins animés ou de jeux vidéo.

Des accoutrements qui demandent de nombreuses heures de travail et une minutie particulière, car ils doivent être fabriqués à la main… En 2017, on estime à 17,8 milliards de dollars le montant dépensé pour le cosplay dans le monde. En Afrique, ce loisir souffre encore d’une perception négative.

“En Afrique, surtout au Kenya d’où nous venons, on vous demandera si vous êtes sérieux si vous voulez être un animateur. Vous voulez être un dessinateur de bandes dessinées, on vous demandera si vous êtes-vous fou également. Un cosplayeur, la même chose. Donc oui, nous sommes fous, alors nous avons réuni tous ces fous dans un même lieu, comme un asile. Le défi demeure donc, mais je dirais maintenant que quelques noms de marques commencent à s’y intéresser, car ces enfants consomment du contenu en nombre d’heures.”, explique Thomas Imboywa, fondateur de Naiccon 2019.

L‘événement qui a attiré des milliers de passionnés de jeux vidéo, d’animation rend tout de même optimiste les vétérans du cosplay.

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