Pendant la CAN 2019 qui se joue du 21 juin au 19 juillet en Égypte, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR) n’entrera en vigueur qu‘à partir de demain lors des quarts de finale. Pourtant, des observateurs estiment qu’elle devrait entrer en vigueur depuis le début de la compétition.
CAN 2019 : et si la VAR était déjà là ?
« CAN 2019 : l’arbitre annule un but pour la mauvaise raison », a écrit le site « beinsports.com ». Le but, c’est celui inscrit par le Ghannéen Jordan Ayew contre la Tunisie en huitièmes de finale de la CAN 2019 qui s’est jouée lundi 8 juillet au Stade d’Ismaïlia. Mais, le but a été invalidé par l’arbitre sud-africain Victor Gomes.
Après un nul (1 – 1) dans le temps réglementaire et les prolongations, les Blacks stars se sont inclinés aux tirs au but (3 – 4), laissant ainsi les Aigles de Carthage prendre tranquillement leur envol pour les quarts.
Ce n’est pas la première décision arbitrale à polémique lors de cette 32è CAN. En RDC, l‘élimination de l‘équipe nationale continue de faire parler. Après un nul (2 – 2) au terme du temps réglementaire et des prolongations, les hommes de Florent Ibenge ont été défaits aux tirs au but par un 2-4.
Mais à en croire des Congolais, si les Léopards n’ont pas pu franchir l‘étape des huitièmes de finale dimanche, c’est en grande partie à cause de l’arbitrage. Et même le président de la République en est convaincu. « J’étais très révolté. La RDC a bien joué, mais nous avons été victimes de l’arbitrage. L’arbitre nous a refusé deux penalties. C’est inacceptable, mais c’est le jeu », a déclaré Félix Tshisekedi, lors d’une interview accordée en marge du sommet de l’UA à Niamey au Niger.
Et si l’assistance vidéo à l’arbitrage était déjà en vigueur ? « Les attentes étaient grandes. Nous avons travaillé dur et les joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes. La Tunisie est une équipe solide, mais je pense qu’avec le VAR, le résultat aurait été différent. Le but marqué par Ayew était correct et je pense que Victor Gomes devrait aller regarder la vidéo à nouveau pour juger. C’était vraiment mauvais. Le VAR est indispensable dans le football africain », a déploré le sélectionneur des Black stars, James Kwesi Appiah.
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Mais ce système ne sera appliqué qu‘à partir des quarts de finale qui débutent mercredi par deux affiches Sénégal – Bénin et Nigeria – Afrique du Sud avant de se poursuivre et se clôturer le jour siuvant par Côte d’Ivoire – Algérie et Madagascar – Tunisie.
Consistant essentiellement à révisionner une action qui n’a pas permis à l’arbitre d’apprécier à vitesse réelle, la VAR reste soumise à l’appréciation de l’arbitre dont la décision est souveraine quelle qu’en soit la subjectivité.
Il est aussi des actions difficilement appréciables même si l’on peut ralentir au minimum la vitesse d’une image, car la technologie peut aussi avoir ses limites qui peuvent échapper à l’homme.