Le président français et son homologue kényan plus que jamais engagés dans le combat pour la préservation de l’environnement.
Climat : Macron et Kenyatta interpellent les décideurs
Devant la tribune de l’Assemblée des Nations unies pour l’Environnement, Emmanuel Macron a appelé jeudi, à Nairobi, à une prise de conscience face à l‘état d’urgence et surtout à une réaction devant la pression des jeunesses du monde.
« Maintenant, notre jeunesse nous presse. Elle nous dit, ‘‘vous n’allez pas assez vite. Elle manifeste, à juste titre, en disant, ‘’ si vous n’allez pas assez vite, c’est que vous ne voulez pas, vous n’en êtes pas capables. Il doit y avoir des intérêts cachés. On ne nous explique pas tout. Donc aujourd’hui, nous devons agir. », exhorte le chef de l‘État français, élu « Champion de la terre » par les Nations unies en septembre dernier.
Pour son homologue Uhuru Kenyatta, la rencontre de Nairobi doit faire bouger les choses. Le président kényan a d’ailleurs donné des engagements forts avec des objectifs à atteindre d’ici à 2022.
« Au nom du Kenya, de notre gouvernement et de notre peuple, je promets que d’ici 2022, nous voulons atteindre un minimum de 10 % de couvert forestier dans notre pays afin de nous assurer que nous jouons notre rôle à la fois en tant que gouvernement, en tant que peuple et en tant que membre de la communauté mondiale. »
L’urgence est donc là. Responsable de seulement 4% des émissions de gaz à effet de serre, l’Afrique subit le plus les conséquences du changement climatique avec 65% de sa population touchée.
Les dirigeants du continent et du monde sont donc interpellés pour changer la donne avant que le point du non-retour ne soit atteint.