La tension ne faiblit pas en Algérie alors que le mouvement de contestation contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika est entré dans sa troisième semaine.
Trois semaines, mais les Algériens toujours mobilsés contre Bouteflika
Les protestataires refusent toujours de céder. Ils étaient encore des milliers à manifester dans les rues d’Alger vendredi malgré l’interruption des services de trains et du métro. Tous veulent le départ du président Abdelaziz Bouteflika qui veut briguer un cinquième mandat malgré son mauvais état de santé.
Vendredi, Le mot d’ordre n’a pas changé. « Non au régime. Nous avons besoin d’un avenir meilleur pour nos enfants. Nous n’avons pas eu une vie satisfaisante, mais nous voulons que nos enfants vivent une vie meilleure. », indique une manifestante. « Nous voulons faire tomber le régime. Le problème, c’est le régime. Bouteflika est pris en otage. Il est malade. Il ne parle pas. Il respire artificiellement. », renchérit une autre.
Mais pour l’heure, le régime refuse de se plier aux exigences des manifestants. Pas question pour Abdelaziz Bouteflika et son clan de renoncer à un cinquième mandat, malgré la grande mobilisation qui ne semble pas prêt de s’essouffler.