Bâtis sur 80 ha dans une périphérie de Lyon en France, transpolis est la première ville laboratoire en Europe, conçue pour expérimenter les technologies innovantes et les véhicules autonomes et connectés.
Transpolis, la ville qui expérimente les véhicules autonomes
Sur ses 80 hectares, pas d‘âmes qui vivent. On n’y trouve que des feux rouges des ronds-points et des abribus, pour permettre aux constructeurs de véhicules autonomes, entreprises de voirie et exploitants de bus de tester leurs innovations.
Derrière l’initiative : une entreprise privée nommée Cars Berthelet implantée dans la plaine aindinoise à une cinquantaine de kilomètres de Lyon en France.
« Il y a toute une intelligence à créer entre la navette qui a une intelligence artificielle, et l’infrastructure routière qui aura aussi une intelligence artificielle . C’est tout ce travail de communication intelligente qu’on va travailler sur Transpolis. » a indiqué Aurélien Berthelet, directeur général de Cars Berthelet .
Au total, cinq navettes autonomes y sont exploitées, sur une portion d’autoroute d’un kilomètre de long, et surtout une ville factice de 30 hectares et 12 kilomètres de rues recyclant un ancien site militaire de stockage de munitions.
« Nous avons fait 30 hectares de ville, ce qui n’existe nulle part ailleurs en Europe d’un point de vue infrastructure. » a précisé Stéphane Barbier,directeur du développement “Transpolis” .
La ville bénéficie d’une connection permanente avec 300 km de fibre optique avec une capacité énergétique de 2000 kwH de puissance qui permettent de charger des flottes de véhicules lourds, camions, et bus.
L’une des navettes des cinq sera mise en service dans la banlieue lyonnaise pour relier l’arrêt du tram à une zone d’activité.
Avec 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires, la société qui emploie une vingtaine de personnes promet des lendemains meilleurs et vise à devenir l’acteur de référence des nouvelles mobilités.