Des acteurs politiques africains ont débattu ce mardi du rôle que devraient (ou doivent) jouer les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’organisation des élections en Afrique.
TIC et élections en Afrique : des acteurs politiques africains en débattent
Cette réunion dite de « haut niveau » a eu pour cadre la bibliothèque d’Olusegun Obasanjo, ancien président nigérian à Abeokuta, dans l‘État d’Ogun, dans le sud-ouest du Nigeria.
Initiative à laquelle se sont associés d’autres acteurs politiques africains. Le cas d’Ernest Bai Koroma, ancien président de Sierra Leone, et John Dramani Mahama, ex chef de l‘État du Ghana et Raila Odinga, opposant et ancien Premier ministre kényan.
Selon Odinga, la réunion a porté sur la limitation des applications électroniques au profit à des fins de fraudes. L’ancien Premier ministre a été victime d’une manipulation technologique lors des élections générales au Kenya en 2017.
Des manipulations, c’est ce que craignent l’opposition et de nombreux observateurs en RDC qui demandent au pouvoir de renoncer à l’utilisation de la machine à voter. Une doléance que le pouvoir semble ignorer jusqu’ici.