Création au Cameroun du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration. D’après un communiqué de la présidence camerounaise cette structure vise à offrir “un cadre d’accueil et de réinsertion sociale aux repentis de Boko Haram et aux membres des groupes armés du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.”
Cameroun : une structure pour réinsérer les ex-miliciens
Le comité sera dirigé par un coordonnateur placé sous l’autorité du Premier ministre d’après le texte. Il précise par ailleurs que des centres seront ouverts à Mora, dans l’Extrême-Nord où l’on a déjà enregistré une centaine de repentis de Boko Haram, à Bamenda dans le Nord-Ouest et Buéa dans le Sud-Ouest.
Ces centres serviront de cadre au désarmement, à la démobilisation et à la réintégration.
La création de cette structure complète le plan d’assistance humanitaire d’urgence et le centre de coordination de l’assistance humanitaire des régions du Nord et du Sud-Ouest, déjà initié par Yaoundé. Le calendrier des activités encore moins le financement de ce comité ne sont pour l’heure connus.
Les pourfendeurs de cette structure soulignent qu’un accord de cessez-le-feu dans les régions du Nord et du Sud-Ouest notamment aurait dû précéder la création de ce Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration.