En Égypte, les catcheurs rêvent de grandeur

Une entrée en scène digne des plus grandes stars de la discipline. À quelques détails près. Les catcheurs égyptiens rêvent de shows à l’américaine à Ismaïlia. En attendant la gloire, à l’image de la WWE, ils veulent d’abord imposer leur propre franchise.

“Nous espérons que le nom EWR sera connu dans le monde entier, à l’image de la WWE. Nous voulons que tout le monde connaisse nos noms, comme tout le monde connaît ceux des catcheurs de la WWE. Nous voulons que tout le monde sache qui est Ashraf ‘Kabonga’, qui est “Spiderman”, qui est “Commando”, qui est “Tigre”, “Lumberjack”, “Dracula” et “Batman”. Chacun d’entre eux devrait être de connu à l’international”, affirme Ashraf Mahrous, fondateur de la Fédération égyptienne de catch professionnel.

L’ambition des catcheurs égyptiens se heurte à l’absence de moyens financiers et au manque de soutien de leur entourage.

“Nous ne sommes pas au même niveau qu’eux (les catcheurs de la WWE) à cause du manque de ressources. En tant qu’individus, nous avons une endurance élevée lors des combats, même si nos ressources sont très limitées. Personne ne nous aide. Nous faisons tout, nous-mêmes. Mais ils (les catcheurs de la WWE) ont des personnes qui les soutiennent financièrement et leur fournissent des endroits pour s’entraîner, ce qui leur facilite la tâche. C’est pourquoi ils ont beaucoup plus d’expérience que nous. Si Dieu le veut, nous atteindrons leur niveau et les dépasserons ensuite”, souligne Momen Mohamed, 28 ans, surnommé “Commando”.

Le catch égyptien n’est pas encore très populaire et ses stars en herbe s’appuient sur les réseaux sociaux pour diffuser les combats. Le milieu espère que la création prochaine d’une fédération en Égypte permettra aux talents de se développer plus rapidement.

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