La journaliste camerounaise, Mimi Mefo, a été libérée samedi de la prison de new bell où elle avait été écrouée dans la nuit du mercredi 7 novembre à Douala, après avoir été inculpée par un tribunal militaire d’atteinte à la “sûreté de l’Etat”.
Cameroun : libération de la journaliste Mimi Mefo
Les avocats de Mimi Mefo confirment qu'elle est sortie de prison. La première bataille est gagné. Nous attendons de connaître les conditions de sa libération. Félicitations à toutes et tous qui sont mobilisés pour #FreeMimiMefo Restez en éveil. Ce n'est qu'une bataille! pic.twitter.com/T7M7BrcFsv— Kah Walla (@KahWalla) 10 novembre 2018
Au lendemain de l’arrestation de la journaliste, Sur les réseaux sociaux, le hashtag #FreeMimiMefo a abondamment été relayé, repris par les journalistes et autres acteurs de la société civile, comme le symbole de ce qu’ils estiment être une « une atteinte à la liberté de la presse».
Anglophone, Mimi Mefo, en plus de ses responsabilités à Equinoxe TV, anime un site internet sur lequel elle rend régulièrement compte de l’actualité des deux régions anglophones du Nord-ouest et du Sud-ouest, en proie à un conflit armé avec les séparatistes depuis un an.
>>> LIRE AUSSI : Au Cameroun, la polémique autour de l’arrestation de la journaliste Mimi Mefo ne faiblit pas
Depuis la tenue de la présidentielle le 7 octobre, au moins six journalistes ont été interpellés au Cameroun, dont deux restent incarcérés, selon un décompte fait par l’AFP.
Michel Biem Tong, promoteur d’un site Internet, a été arrêté le 23 octobre et restait en détention jeudi pour des faits allégués d’“apologie” de sécession.