Deux opposants en tête des intentions de vote pour la présidentielle de décembre en République démocratique du Congo. Le ton de la bataille électorale est ainsi donné à travers un sondage rendu public ce mardi.
Elections en RDC : les premiers favoris sont connus
Ils s’appellent Félix Tshisekedi, patron de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition) ou Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale. Et selon un sondage réalisé le 19 septembre par l’organisation congolaise Bureau d’Études, de Recherches, et de Consulting International (BERCI) et le Groupe d’études sur le Congo (GEC) de l’Université de New-York, ils raflent la majorité des votes de la prochaine présidentielle.
“A la question de savoir si l‘élection présidentielle avait lieu dimanche prochain pour qui voteriez vous ?”, 36 % des sondés ont choisi Félix Tshisekedi, président du parti historique d’opposition, suivi de l’ancien président de l’Assemblée nationale passé à l’opposition, Vital Kamerhe, avec 17 %.
Le candidat de la majorité, Emmanuel Ramazani, vient en troisième position avec 16 % des intentions de vote, selon le sondage.
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L’opposition unira-t-elle ses forces ?
L’opposition veut présenter un candidat unique mais n’a pas encore réussi à se mettre d’accord sur un nom à cause des divergences qui sont apparues sur la participation ou le boycottage de ces élections.
“66 % de sondés ne sont pas favorables à un report des élections, ainsi qu‘à l’utilisation de la machine à voter (70%)”.
Deux poids lourds de l’opposition sont exclus de cette présidentielle : l’ex-gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, qui vit en exil, a déclaré avoir été empêché de déposer son dossier de candidature par les autorités.
L’ex-chef de guerre et ancien vice-président, Jean-Pierre Bemba, a été exclu de cette présidentielle par la commission électorale et justice à cause de sa condamnation par la Cour pénale internationale (CPI) dans une affaire de subornation de témoins.
Trois scrutins (présidentielle, législatives nationales et provinciales) se tiendront le 23 décembre après avoir déjà été reportés à deux reprises : fin 2016 et fin 2017 dans ce géant de l’Afrique centrale avec 2,3 millions de km2 et dépourvu d’infrastructures. Vingt-et-un candidats sont en lice pour la présidentielle.
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