L’attentat qui a fait 20 blessés sur la principale avenue de Tunis constitue une attaque “isolée” et “artisanale”, ont souligné mardi les autorités, qui cherchent encore à déterminer les motivations de son auteure, une diplômée issue d’un milieu modeste.
Les proches de la kamikaze tunisienne endeuillés par sa mort
La capitale tunisienne a été frappée lundi par son premier attentat en près de trois ans. La kamikaze, âgée de 30 ans, a actionné une charge explosive contre des forces de police, faisant 20 blessés —aucun n‘étant toutefois atteint grièvement—, selon un dernier bilan officiel.
La jeune femme, qui est décédée sur le coup, n‘était “pas fichée et n‘était pas connue pour ses antécédents ou ses appartenances religieuses”, a déclaré mardi à l’AFP le ministre de l’Intérieur, Hichem Fourati, lors d’une visite sur le lieu de l’attaque, en plein coeur de la capitale.