Les proches du président rwandais Paul Kagamé soupçonnés d‘être impliqués dans l’attentat contre l’avion de l’ancien président Juvénal Habyarimana peuvent commencer à se frotter les mains.
L'attentat contre l'avion de Juvénal Habyarimana, victime du rechauffement des relations entre Paris et Kigali?
Le parquet de Paris a demandé l’abandon des poursuites qui les visent. Faute de charges suffisantes selon le réquisitoire définitif du 10 octobre dont l’agence france presse dit avoir eu connaissance.
On s’achemine peut-être donc vers la fin d’une procédure qui aura duré environ 20 ans. Mais les sept membres du clan Kagamé visés par cette enquête ne sont pas encore tirées d’affaires. Et pour cause, leur sort est entre les mains du pôles antiterroristes qui doit décider de la tenue ou non d’un procès.
Le 6 avril 1994, l’avion du président habyarimana avait été abattu en phase d’atterissage à Kigali, déclenchant un génocide qui a fait environ 800 000 morts selon l’ONU.
Ce dossier à été pendant longtemps une pomme de discorde entre Paris et Kigali. Avant le dégel amorcé ces derniers temps. L’avocat de la veuve de l’ex-président juge ‘’‘inacceptable la position du ministère public’‘ alors que les avocats de la défense se fécilitent d’une étape qui disent-ils ‘’‘tend à clore 20 ans errements’‘.