Kenya : un avenir prometteur pour l'industrie cinématographique

Au Kenya, l’industrie cinématographique se porte bien. L’espace audiovisuel s’agrandit avec du nouveau, Kenyanwood. Une industrie chargée de faire la promotion des productions locales du pays. Une sorte de Nollywood à la touche kényane.

À 70 ans, Oliver Litondo, est un producteur et acteur kényan légendaire. Il a commencé sa carrière d’acteur au cinéma dans les années 1970.

Il s’est fait une réputation en jouant dans les films US-Kenyan, The First Grader. Pour Oliver, les acteurs kényans ont du talent et peuvent marquer la scène internationale.

“J’ai vu qu’au Kenya, nous essayons de faire des progrès dans notre organisation en tant qu’acteurs. La guilde des acteurs kényans, qui est maintenant en marche, devrait travailler pour être reconnue par les producteurs hollywoodiens qui viennent ici pour faire des films” a martelé Oliver Litondo.

Comme Oliver, plusieurs acteurs du cinéma essaie de se frayer un chemin sur la scène internationale. Mugambi Nthiga en est un exemple. Cet acteur, converti en réalisateur, est basé à Nairobi. Son dernier film “Lusala” est en postproduction. Il retrace les grandes lignes du film.

“Nous arrivons dans le film au moment où il a atteint l‘âge adulte et où la famille lui impose de quitter la maison. Il prend les choses en main et s’imagine que tout va bien se passer. Mais la séparation soudaine de cette famille qui l’a adopté pendant des années commence à faire ressortir quelques démons du passé avec lesquels il doit composer” a déclaré Mugambi Nthiga.

Au Kenya, l’industrie cinématographique génère actuellement plus de 70 millions de dollars par an et crée des emplois directs et indirects pour plus de 100 000 personnes.

Une grande partie de cette croissance est attribuée aux collaborations internationales, à la disponibilité des plateformes numériques et aux progrès technologiques.

Des réalisateurs kényans pensent qu’il pourrait être bien meilleure avec beaucoup plus de soutien et un public beaucoup plus réceptif.

“Ma vision de l’industrie cinématographique kényane est la suivante : que les Kényans fassent le genre d’industrie cinématographique dont ils seront fiers, car elle fera de l’argent, non seulement pour eux-mêmes, mais pour le pays”

Avec Kenyanwood, l’industrie cinématographique pourrait bientôt connaître ses heures de gloire. Le gouvernement a mis en place de nouvelles mesures incitatives qui offriront des opportunités aux cinéastes dans le but de récupérer sa première place d’antan.
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