Le troisième sommet Africa convergence est définitivement entré dans l’histoire ce vendredi à Dakar sur la thématique des « Défis de l’Exécution Stratégique en Afrique ».
Clotûre du Forum Africa Convergence à Dakar
Dans un environnement post plan ajustement structurel, la plupart des pays africains se sont dotés d’instruments de pilotage stratégiques qui ambitionnent d’atteindre l‘émergence en 2025.
Mais entre la vision stratégique et son exécution sur le terrain, un ensemble d’obstacles et de freins doivent être identifiés et neutralisés.
((ABDELMALEK ALAOUI : PDG DE LA TRIBUNE D’AFRIQUE ET INITIATEUR D’AFRICA CONVERGENCE))
«L’idée première qui a présidé l’organisation d’Africa Convergence, c’est d’organiser la conversation entre le continent des penseurs et le continent des acteurs. Deux continents qui ne se parlent pas forcément, mais qui ont besoin l’un de l’autre, pour pouvoir ouvrir une démarche inclusive globale de développement. Un exemple : vous ne pouvez pas élaborer une stratégie si vous n’avez pas de stratèges, mais vous ne pouvez pas l’exécuter si vous n’avez pas d’exécutants. Mais en amont de cela vous avez besoin des philosophes, des hommes de culture des gens qui pensent le développement de manière globale », explique Abdelmalek Alaoui, Pdg de La Tribune Afrique et initiateur du forum, au micro d’Africanews.
La trentaine d’intervenants a examiné les obstacles à l’exécution de divers plans stratégiques et proposé des pistes de sortie, notamment par le biais de la révolution technologique, du management, et de la transformation numérique.
Au fil des années Africa Convergence s’affirme comme l’une des plate formes où se discutent sérieusement les affaires du continent.