L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a déclaré vendredi à ses partisans que les accusations de corruption portées contre lui devraient être abandonnées, après avoir comparu pour la deuxième fois en justice pour un marché d’armes de 2,5 milliards de dollars.
Zuma demande l'abandon des accusations portées contre lui
En février dernier, Zuma a été contraint de démissionner de ses fonctions par le Congrès national africain (ANC) après neuf ans au pouvoir.
Il fait maintenant face à 16 accusations de fraude, de racket, de corruption et de blanchiment d’argent liées à l’accord l’achat de matériel militaire européen après la fin de l’apartheid en 1994. À l‘époque, il était fonctionnaire provincial.
Les avocats de Zuma annoncent déjà qu’il contestera la décision qui sera prise contre lui. La rapidité avec laquelle les procureurs se sont retournés contre l’ancien chef d‘État est signe de son influence décroissante depuis qu’il a été remplacé par Ramaphosa, son ancien adjoint.
Les avocats de l‘État et de la défense doivent encore s’entendre sur la date du procès, qui pourrait être prêt en novembre.