Une salve de promesses lors du lancement de la campagne du principal parti d’opposition au Zimbabwe, le Mouvement pour le changement démocratique (MDC).
Au Zimbabwe, le chef de l'opposition promet de rétablir les relations avec Israël s'il est élu
Une économie à 100 milliards de dollars, la restauration des fermiers blancs, ou encore un rétablissement des relations avec Israël… ainsi sont énumérés quelques points du programme de société que compte appliquer Nelson Chamisa, le candidat de l’opposition à la présidentielle du 30 juillet prévue au Zimbabwe, une fois élu.
Dans son manifeste présenté ce jeudi, le parti d’opposition du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) prévoit favoriser une économie à 100 milliards de dollars en une décennie. Ce n’est pas tout. Les dirigeants du MDC annonce la “compensation adéquate et complète” des fermiers blancs, ainsi que la fin du chômage, du manque de liquidité...
Retour aux investissements étrangers
Pour le faire, le parti compte s’appuyer sur le réchauffement des relations avec les bailleurs de fonds internationaux, notamment Israël, afin d’obtenir des financements. “Nous ne regarderons pas vers l’Ouest ou l’Est, mais nous regarderons partout après le dollar”, a lancé Nelson Chamisa.
Les rapports entre l’Occident et l’ancien président Robert Mugabe se sont fortement détériorés ces dernières années, avec un impact important sur l‘économie du pays. Mais Emmerson Mnangagwa, le successeur de Mugabe, a promis de faire de nouveau appel aux investisseurs, pour redresser une économie jadis flamboyante.
En dépit des doutes, Mnangagwa garantit des élections libres et transparentes. Peut-être comme un signe de son engagement, la retransmission en direct du meeting de l’opposition sur la télévision publique, ouvertement pro-pouvoir.