Si ce n‘était qu’une intention personnelle, c’est désormais une affaire d‘État. Emmerson Mnangagwa a formellement engagé son pays dans le processus de réintégration du Commonwealth que le Zimbabwe a quitté en 2003. Tout en se montrant favorable à l’arrivée des observateurs internationaux lors de la présidentielle à venir.
Le Zimbabwe réaffirme sa volonté de réintégrer le Commonwealth
Il y a quinze ans, le Zimbabwe quittait le Commonwealth. Dans une lettre officielle adressée au Secrétariat du Commonwealth le 11 décembre 2003, le Zimbabwe mettait officiellement fin à son statut de membre de l’organisation composée en grande partie des pays anciens membres de l’Empire britannique.
Tenant à ce que son pays redevienne « ouvert », le président Mnangagwa a adressé le 15 mai dernier la demande de voir le Zimbabwe être de nouveau incorporé dans la liste des membres du Commonwealth. Et au sein de l’organisation, on se prépare avec frénésie au retour de l’enfant prodige. “Le retour éventuel du Zimbabwe dans le Commonwealth, suite à une demande d’adhésion réussie, serait une occasion importante, étant donné notre riche histoire partagée”, a déclaré l‘Écosse.
Et si Mnangagwa jouit pour l’instant de l’estime de la communauté internationale, notamment du Commonwealth, c’est en raison de ses bonnes intentions de mettre en place des conditions optimales d’une bonne gouvernance démocratique qui trancherait radicalement avec les méthodes dictatoriales de son prédécesseur.
En effet, si Mugabe était foncièrement hostile aux observateurs internationaux, Mnangagwa, lui, promet de les recevoir à bras ouvert lors des élections générales qui devraient se dérouler probablement entre juillet et août prochain.
Reste à savoir si ces bonnes intentions seront traduites dans les faits.