RDC : Moïse Katumbi nie toute tentative de création d'une rébellion

Moïse Katumbi est accusé de fomenter une rébellion par la justice de son pays. Accusation que rejette l’opposant en exil à Bruxelles. Pour le président-fondateur de la coalition « Ensemble pour le changement », c’est une manière de l‘écarter de la course à la présidentielle de décembre prochain.

Réponse du berger à la bergère. Accusé par les autorités de RDC de vouloir fomenter une rébellion, Moïse Katumbi exilé à Bruxelles en Belgique n’a pas attendu longtemps pour répondre à ses accusateurs. Ainsi qu’en témoigne ce communiqué rendu public ce mercredi par Olivier Kamitatu, directeur de cabinet et porte-parole de Katumbi.

« Le président Moïse Katumbi dément tout lien avec toute personne ayant la volonté de recourir aux armes et à la violence pour renverser les institutions illégitimes de la République démocratique du Congo. Son combat pour la libération du pays est et restera pacifique, comme il l’a toujours dit », peut-on lire sur le document publié sur le compte Twitter de Kamitatu.

Face à une nouvelle farce du régime, moise_katumbi dément tout lien avec toute personne qui voudrait recourir aux armes pour créer une rébellion. Il condamne ces fausses accusations montées de toutes pièces pour l’empêcher de se présenter & créer une guerre civile en #RDC. pic.twitter.com/jyik4aDPNX— Olivier Kamitatu Etsu (OlivierKamitatu) 9 mai 2018

Selon Moïse Katumbi, ces nouvelles accusations obéiraient à un seul dessein, celui de le mettre à l‘écart de l‘élection présidentielle prévue le 23 décembre prochain, selon le nouveau chronogramme de Kinshasa. « L’objectif de ce régime sanguinaire est double : Empêcher Moïse Katumbi de se présenter à l’élection présidentielle d’une part, de créer une véritable guerre civile au motif de chasser une rébellion créée de toutes pièces et ainsi pouvoir invoquer ces troubles pour repousser encore les élections », a ajouté Olivier Kamitatu.

Cette énième sortie de l’ancien gouverneur de la province du Katanga à l’extrême sud-est de la RDC intervient après une accusation faisant état du recrutement « des hommes à sa solde » pour « ouvrir les hostilités » en Ituri (nord-est) « dès qu’une base arrière lui serait accordée en Ouganda », selon les propos de Pierrot Mwanamputu, porte-parole de la police congolaise.

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Mais, ce n’est pas la première (et peut-être pas la dernière) charge contre le président du club de football Tout-puissant Mazembe. Usurpation de nationalité, spoliation immobilière, ... De nombreux démêlés judiciaires qui sont loin de lui faciliter le retour qu’il entend effectuer en juin prochain, au même moment que son procès.
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