Affaire Mokoko au Congo : silence de l'expert en armement (médias)

Appelé à faire la description des armes « trouvées » au domicile de Jean Marie-Michel Mokoko poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes de guerre, l’expert en armement a refusé de parler lors de l’audience de ce mardi consacrée à l’examen des pièces sous scellés.

Tribunal de grande instance de Brazzaville ce matin. C‘était la poursuite du procès de Jean Marie-Michel Mokoko poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’Etat et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Et l’audience était consacrée à l’examen des scellés, comme annoncé hier par des médias locaux.

#Congo/Session criminelle:Ce mardi 8 mai 2018, 2ème jour du procès #Jean_Marie_Michel_MOKOKO et autres,la journée a été consacrée à l'ouverture des scellés.Le principal présumé accusé continue d'observer le mutisme.ThMoungalla congosouverain RFIAfrique LeonJuste AlainAkouala pic.twitter.com/WrQxEQksFL

— Grâce Patcheli (Grace_Patcheli) 8 mai 2018

Après examen de la vidéo dans laquelle Mokoko « planifiait » un coup d’Etat en 2007 contre le régime du président Sassou-Nguesso, il a été question d’examiner d’autres pièces sous scellés. Parmi elles, les armes « trouvées » au domicile de Jean-Marie Michel Mokoko lors d’une perquisition de la police.

Et soudain…. Coup de théâtre. L’expert en armement refuse de parler. « J’ai reçu ordre de ma hiérarchie de ne pas intervenir à ce stade », a expliqué le spécialiste cité par RFI. Du coup, l’audience a été suspendue alors que l’assistance ne s’est pas empêchée de murmurer. L’entourage de Mokoko quant à lui s’est moqué de l’attitude de l’expert sur les réseaux sociaux.

Depuis le début de son procès, Jean Marie-Michel Mokoko refuse de répondre aux questions des juges. Chef d’État-major de l’armée congolaise entre 1987 et 1993, le général Mokoko a perdu l’élection présidentielle de 2016 remportée par président Denis Sassou Nguesso, qui cumule plus de 32 ans à la tête du Congo.
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