Mercredi 11, jeudi 12 et samedi 14 Avril 2018, telles sont les dates retenues par la coalition pour contrecarrer dit-elle “le dilatoire et le refus du régime de respecter ses engagements pris en présence du Facilitateur, notamment la mise en œuvre des mesures d’apaisement, et l’arrêt des préparations unilatérales de consultations électorales.
Togo : l’opposition appelle à de nouvelles manifestations
Ces manifestations avaient été suspendues en raison de l’ouverture le 19 février d’un dialogue avec le pouvoir sous l‘égide du président ghanéen Nana Akufo-Addo.
Mais l’opposition a plusieurs fois menacé de rappeler ses partisans dans la rue. Elle accuse en outre le gouvernement de poursuivre unilatéralement le processus devant conduire aux prochaines élections notamment les législatives dont la date n’a encore été fixée.
Dans une lettre adressée à l’opposition, le ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpessi a indiqué que ces marches seront interdites.
Malgré quelques concessions faites par le gouvernement à l’opposition, à travers la libération d’une partie des personnes arrêtées pendant les premières manifestations, les pourparlers achoppent sur la question du “retour à la Constitution de 1992”; notamment le point concernant l‘éventualité d’une candidature de Faure Gnassingbé en 2020, rejetée à cor et à cri par l’opposition.
Faure Gnassingbé en est aujourd’hui à son troisième mandat, ayant été réélu aux scrutins contestés par l’opposition, en 2010 et en 2015. Il a succédé à son père, Étienne Eyadéma Gnassingbé, dit Gnassingbé Eyadema, qui a gouverné le Togo pendant 38 ans.