Nouvel échec des pourparlers relatifs aux préoccupations de l’Egypte en rapport avec la construction par l’Ethiopie d’un méga barrage sur le Nil .
Égypte - Éthiopie : le barrage de la discorde
Annonce ce vendredi d’un ministre soudanais proche du dossier des négociations à Khartoum.
L’Egypte dont on dit être un don du Nil , redoute que la construction du barrage de la Renaissance sur le Nil Bleu, qui a commencée en 2012, ne réduise considérablement le débit du Nil.
Un fleuve qui à lui seul fournit 90% des besoins du pays en eau.
“Nous avons passé toute la journée à discuter comme l’avaient ordonné les leaders de nos trois pays mais nous avons échoué à trouver un accord”, d’après les déclarations du ministre des Affaires étrangères soudanais Ibrahim Ghandour relayées par l’AFP.
“Les désaccords sont de nature technique”, a ajouté M. Ghandour sans fournir d’autres précisions et sans donner de date pour une éventuelle nouvelle réunion. Ses homologues éthiopien et égyptien ont refusé de parler aux journalistes.
Le barrage de la Renaissance qui d’après les médias est déjà construite à 60 % , est censé devenir la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique.
L’Egypte précise l’AFP, insiste sur ses “droits historiques” sur le fleuve, garantis par des traités datant de 1929 et 1959 qui accordent près de 87% du débit du fleuve à l’Egypte et au Soudan.
Après s‘être opposé au projet, le Soudan soutient désormais le barrage.