La 21è édition des Jeux Commonwealth se déroule du 4 au 15 avril à Gold Coast à l’est de l’Australie. Et des athlètes africains ont déjà décroché des médailles.
Jeux du Commonwealth : premières moissons africaines
Plus de 6 000 acteurs issus de 70 pays, rivalisent d’ardeur dans la conurbation de Gold Coast. Comme très souvent, l’Afrique prendra part à cette fête qui regroupe en grande partie des athlètes des pays de l’ancien Empire britannique.
Le continent sera représenté par le Botswana, l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Gambie, le Ghana, Kenya, le Lesotho, le Malawi, l‘Île Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, l’Ouganda, le Rwanda, la Sierra Leone, le Swaziland, les Seychelles, la Tanzanie et la Zambie.
Mais, les représentants africains sont loin d‘être de simples figurants. Dès l’ouverture des jeux hier, certains Africains ont déjà dans leurs gibecières des médailles qu’ils ramèneront de Gold Coast. C’est le cas du Sud-Africain Henri Schoeman qui a décroché ce jeudi l’or au triathlon masculin damant ainsi le pion à de puissants athlètes tels que l’Anglais Brownlee.
La gent féminine africaine, s’est, elle aussi, illustrée dès l’entame de Gold Coast 2018. La Mauricienne Roilya Ranaivosoa a décroché la médaille d’argent en haltérophilie, créditée d’une performance de 110 kg à l’épreuve de l’épaulé-jeté. Mais, elle n’entend pas se contenter d’une seule médaille. « J’espère que ce ne sera pas la dernière médaille de Maurice dans cette compétition. J’encourage la délégation mauricienne à poursuivre sur cette dynamique et de faire abstraction sur les problèmes que nous rencontrons actuellement », a déclaré l’haltérophile de 28 ans.
Seul bémol, des échecs ont été enregistrés à l’instar de celui du boxeur kényan Nicholas Okoth qui a été battu à l‘épreuve masculine de 60 kg par Alexander Michael de Trinité-et-Tobago.