Les Burundais voteront lors d’un référendum prévu le 17 mai prochain. Une élection qui pourrait permettre au président Pierre Nkurunziza de rester au pouvoir pendant encore au moins une décennie.
Burundi : référendum (17 mai) sous fond de revendications
Les partis d’opposition affirment que les Burundais ont été intimidés pour s’inscrire sur les listes.
“Changer la constitution sans consulter est inconstitutionnel, car l’article 299 de la Constitution stipule qu’aucune révision ne peut être faite sur la constitution si elle va à l’encontre de la cohésion nationale et contre les principes de la démocratie.” A déclaré le porte-parole d’un parti de l’opposition Phénias NIGABA.
Pendant une semaine, le processus d’enregistrement des électeurs lancé le mois dernier, aurait été entaché d’irrégularités. Affirmations contredites par plusieurs citoyens, à l’instar de Gilbert MANIRAMBONA
“J’ai été heureux d’entendre parler du référendum, c’est mon devoir en tant que Burundais et j’ai hâte d’aller voter le jour du référendum.”
Les partisans de l’opposition ont été invités à voter contre s’ils veulent ‘‘sauver’‘ le processus démocratique dans cette nation est-africaine.
Pierre Nkurunziza a été élu président par les parlementaires en 2005, a la suite de la signature d’un accord qui a mis fin à une décennie de guerre civile.