En Ouganda, les organisations non-gouvernementales se mobilisent contre l’excision.
Ouganda : des ONG se mobilisent contre l'excision
La pratique déjà criminalisée par la loi nationale en 2009, continue pourtant d‘être pratiquée comme rite de passage de l’enfance à l‘âge adulte par une grande partie de la population.
Une pratique assimilée à la circoncision chez le jeune garçon dont le principal objectif serait selon ses défenseurs de purifier la jeune fille.
“J’espère qu’ils arrêterons… Mais c’est la culture. Une pratique qui est ancrée dans la culture ne s’arrêtera pas”.
“Il est bon de dire aux mères ce qu’il faut faire. Arrêter l’excision des filles parce ce sont elles qui les amènent en forêt pour être excisées”.
Alors que la pratique est répandue dans le pays, les affirmations sur sa dangerosité continuent à être relayées.
“Quand vous vous rendez dans des hôpitaux au Kenya aussi bien qu’en Ouganda, de nombreuses femmes décèdent de cette pratique et certaines subissent de lourdes opérations pour résoudre le problème”.
Si il est généralement admis que la pratique de l’excision est une abomination, très peu de personnes qui la pratiquent sont entendus pour en expliquer les tenants et les aboutissants.