Les parties prenantes au conflit au Soudan du Sud de nouveau autour de la table pour des discussions de paix alors que la communauté internationale met une pression croissante sur le gouvernement et les principaux groupes rebelles.
Nouvelles discussions de paix sur le Soudan du sud
Les pourparlers ouverts à Addis Abeba, la capitale de l‘Éthiopie se tiennent sous l‘égide de la communauté des États de l’Afrique australe et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (Igad).
L’idée est de pousser les participants à signer un accord de paix après l‘échec d’une première tentative en 2015.
“Vous devez démontrer une véritable volonté politique et un engagement pour la paix. C’est de votre entière responsabilité. C’est votre pays. C’est votre peuple. Afin de préserver votre pays et votre peuple entreprenez des actions concrètes et définitives. Ne faites pas d’erreur”.
Les organisations médiatrices ont proposé des mesures coercitives pour baliser le chemin vers un accord de paix durable.
“L’accord de cessez-le-feu a déterminé des mesures et ces mesures comprennent des interdictions de voyage dans la région pour les parties qui continueront à menacer le processus de paix au Soudan du Sud. Elles incluent aussi le gel des avoir et des restrictions sur la circulation des armes dans le pays.”
Fin décembre dernier, les principaux groupes rebelles et le gouvernement se sont montré incapables de respecter un accord de cessez-le-feu signé toujours sous l‘égide de l’IGAD.
Quelques heures après l’entrée en vigueur de l’accord, les parties s’accusaient respectivement d’avoir violé les dispositions du texte. Un développement qui ne semble pas ébranler la foi des pays de la sous-région de mettre un terme à 4 ans de guerre civile au Soudan du Sud.