Zambie : des mesures radicales pour freiner l'avancée du choléra

Face au nombre sans cesse croissant de cas de choléra, bien d’institutions zambiennes recourent à des mesures drastiques pour réduire les risques de propagation de la maladie dans le pays.

Si bien de pays d’Afrique australe sont réputés être stables, ils sont cependant confrontés ces derniers temps à une grande menace : le choléra. Et la Zambie comme ses voisins est désormais dans le collimateur de cette maladie dite des mains sales.

En effet, apparu en octobre dernier concommitamment au début de la saison des pluies, le choléra a déjà touché près de 2 451 personnes et en a tué 61 dont 58 à Lusaka, la capitale. “Depuis le 6 octobre 2017, notre pays est touché par une épidémie de choléra et elle a touché principalement la province de Lusaka et avec des cas sporadiques dans d’autres parties du pays”, a déclaré le Dr Chitalu Chilufya, ministre de la santé.

La hantise de la propagation est telle que le ministère de l‘éducation a été obligé de modifier le calendrier scolaire 2018 en repoussant la date de la rentrée des classes. Question pour le Dr Chilufya et son collègue de l‘éducation, Dennis Wanchinga de réduire la vitesse de dissémination des cas de choléra.

Idem pour les responsables relgieux qui, eux aussi, ont fermé les lieux de culte. Ce dimanche par exemple, l‘Église réformée en Zambie et l‘Église internationale du Pain de Vie n’ont pas célébré le culte dominical afin d’empêcher la multiplication des cas de choléra.

S’agissant de l’armée, elle serait aussi sur le front du combat contre le choléra. “J’ai instruit toutes les entités de la Force publique de se joindre au Ministère de la Santé et aux responsables municipaux des villes, au Conseil municipal de Lusaka pour redoubler d’efforts afin de minimiser la propagation du choléra dans notre capitale et le reste du pays”, a indiqué pour sa part le président zambien Edgard Lungu.
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