Les forces de sécurité égyptiennes ont tué lundi cinq activistes lors d’un raid dans une ville au nord du Caire, a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.
Egypte : cinq activistes tués dans un raid de la police (ministère)
Depuis que l’armée a destitué en 2013 le président islamiste Mohamed Morsi des groupes extrémistes —notamment la branche locale de l’organisation Etat islamique (EI)— ont multiplié les attentats visant les militaires et les policiers, mais également des civils.
Ces violences ont principalement touché le nord de la péninsule du Sinaï, où l’EI est actif, mais également le reste du pays, notamment la capitale.
Selon le ministère, les cinq activistes se cachaient dans un immeuble en construction dans la ville d’Obour, à environ 30 km au nord-est du Caire, en possession d’armes et de munitions.
Ils avaient planifié, selon le texte, “une série d’attaques contre des bâtiments importants et des lieux de culte chrétiens pour affecter négativement la sécurité et l‘économie” du pays.
Les forces de sécurité ont par ailleurs arrêté dix personnes dans la province de Qalioubia, au nord du Caire, ainsi que dans celle d’Alexandrie, a indiqué la même source, sans préciser la date. “Certains de ces éléments ont reçu un soutien financier de chefs terroristes cachés dans le Nord-Sinaï”, a précisé le ministère.
Les forces de sécurité ont également arrêté un homme lors d’un raid contre une ferme dans la province d’El-Wadi el-Gedid (sud-ouest), qui était utilisée comme site d’entraînement au maniement des armes.
Huit policiers avaient été tués en janvier dans l’attaque d’un poste de contrôle dans cette province.
En novembre, l’attaque d’une mosquée avait fait au moins 305 morts dans le nord du Sinaï, l’attentat le plus meurtrier de l’histoire récente de l’Egypte.
AFP