Force du G5 Sahel : l'Arabie saoudite et les Emirats déboursent plus de 100 millions de dollars

L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis matérialisent leurs promesses à l’endroit de la force de G5 Sahel. Doha a confirmé qu’il contribuait à la task force à hauteur de 100 millions de dollars, tandis que Dubaï versera 30 millions de dollars.

Ces promesses ont été faites lors d’une rencontre ce mercredi entre plusieurs chefs d’Etat, des princes et diplomates, près de Paris, la capitale française pour parler de l’opérationnalisation de la Force militaire du G5 Sahel, qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Tchad et le Niger.

Depuis le lancement de la force en juillet dernier, le président français Emmanuel Macron est engagé dans une campagne de collecte de fonds pour rendre effectif ce groupement militaire multinational, qui pourrait être une porte de sortie pour la force française Barkhane, embourbée dans le désert malien depuis 2013.

Tous unis et déterminés pour le développement et la stabilité du Sahel. Il en va de la sécurité du monde #G5Sahel #Burkinafaso ONU_fr pic.twitter.com/F7UldZVMBM

— Roch M. C. KABORE (rochkaborepf) 13 décembre 2017

Nous avons un objectif clair : avoir des victoires militaires au premier semestre 2018. #G5Sahelhttps://t.co/YOhEsZzGcD— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 13 décembre 2017

Malgré toutes ces promesses, une grande marge reste à combler dans le budget de financement de la force. Il est estimé à 250 millions d’euros pour ses débuts et à “400 millions à plein exercice” dans la première moitié 2018, selon Paris.

L’Union européenne a promis 50 millions d’euros, la France 8 millions (surtout en matériels) et chacun des cinq pays fondateurs 10 millions, et l’Arabie Saoudite 100 millions. Les Etats-Unis, très réticents au début du projet, ont promis aux cinq pays membres de la force une aide bilatérale de 60 millions de dollars.

Sur le plan de la logistique, il faut également combler quelques déficits. Le président français a déclaré que les pays du G5 – le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad – devaient redoubler d’efforts au cours de la première moitié de 2018, notamment en engageant plus de soldats.
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