Le président kényan Uhuru Kenyatta a promis mardi, dans un discours prononcé à l’occasion de son investiture pour un second et dernier mandat, d’“unifier” une nation meurtrie par un processus électoral ayant rappelé aux Kényans les profondes divisions qui traversent leur pays.
Kenya : Uhuru Kenyatta promet d'"unifier" le pays
“Je consacrerai mon temps et mon énergie à construire des ponts, à unifier et à apporter la prospérité à tous les Kényans”, a déclaré M. Kenyatta, dont la promesse risque de sonner bien creux aux oreilles de l’opposition, qui a boycotté le scrutin d’octobre et répète à l’envi qu’elle ne reconnaît pas sa réélection.
Cette prestation de serment, en présence d’une dizaine de chefs d’Etat africains, signe la fin d’une saga électorale marquée notamment par l’invalidation en justice de la présidentielle du 8 août, mais pas celle d’une crise politique qui a rappelé au pays ses profondes fractures ethniques, géographiques et sociales.