Liberia : le parti au pouvoir dénonce des fraudes

Le parti au pouvoir tente de saisir la justice, avant le second tour de la présidentielle au Liberia.

À moins de dix jours du second tour de la présidentielle au Liberia, le parti au pouvoir dénonce des fraudes électorales commises le 10 octobre dernier, date du premier tour du scrutin. Sans dévoiler ses preuves, le Parti de l’unité dit en détenir d‘énormes pouvant annuler ce premier tour remporté à 38% par Georges Weah contre 28% pour son rival Joseph Boakai, vice-président de l’UP.

“Dans le cadre de cette solidarité, et prenant aussi en compte les preuves accablantes de fraude qui continuent d‘émerger, nos partis politiques respectifs ont décidé de poursuivre cette affaire jusqu‘à une conclusion juridique logique aussi rapidement que le permet la loi libérienne” Wilmot Paye, Président du Parti de l’Unité

De plus, le parti au pouvoir accuse la présidente sortante de s‘être ingérée dans le processus électoral après avoir rencontré des responsables de la commission électorale avant le premier tour. Des allégations de fraudes balayées du revers de la main par l’opposition.

“Le peuple libérien décidera le 7 novembre qui sera son chef entre le Parti de l’Unité et le CDC (coalition pour le Changement Démocratique). Si le Parti de l’Unité a peur, ils peuvent y aller et s’asseoir. En 2011, nous avons dit que nous n’allions pas aux élections et ils ont eu des élections à un seul parti. Les élections auront lieu. Ceux qui ont perdu ces élections devraient accepter les résultats” Nathaniel Mcgill, président de la Coalition pour le Changement Démocratique

Georges Weah a bénéficié tout dernièrement du soutien de l’ancien chef de milice Prince Johnson, qui a récolté moins de 9% de voix lors du premier tour. Fort de ce soutien, le parti de la coalition pour le changement démocratique espère remporter le scrutin du 7 novembre.
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