Congo : Choco Ouak, première usine de fabrication de chocolat

Après Brazzaville, Choco Ouak s’est donné pour objectif de séduire les consommateurs de Pointe-Noire.

Créée au début des années 2000, l’entreprise spécialisée dans la production de chocolat a conquis plusieurs pâtisseries de la capitale économique du Congo, aujourd’hui partenaires. Son promoteur Jean-Maurice Ouakatoulou parcourt des centaines de kilomètres pour s’approvisionner en matières premières, ce qui entraîne des coûts de production supplémentaires.

‘’ j‘étais abonné avant  dans la  cuvette, maintenant je vais  dans la  Likouala, je vais  dans la  Sangha, voilà c’est un  chocolat qui au finish est  Congolais, qui  est national’‘.

Jean Maurice s’est également donné pour objectif d’encourager le secteur privé local à réduire les importations et surtout à contribuer à baisser le chômage.

‘‘Ça, c’est le patriotisme économique congolais qui est là, on est en train de transformer le produit congolais qui n’avait jamais été transformé. On ne connaît pas les richesses qui sont à l’intérieur. Mon chocolat est aliment, mais médical’‘.

‘‘Je suis  en train  de faire le tri pour  avoir les nypsses broyés et puis les ramener dans l’autre machine, qui les  broie  à  son tour. Ça  se passe  dans  d’autres  pays,  on  produit  le chocolat et  tout. Mais c’est une joie aussi quand ça se passe dans ta ville dans ton pays natal’‘. Explique Lydie  Mbani Saya, employée.

L’entreprise fabrique également des produits dérivés, issus du cacao. Problème : la demande reste plus forte que l’offre ; un challenge que devra battre Jean  Maurice  Ouakatoulou .

‘‘Malgré l’augmentation de la production de 100kg à 800 kg, choco Ouak, ne parvient toujours  pas à faire  face à la demande. En fait, on est  confronté  à  un  problème  de  capacité  de  production,  donc  des machines  assez  grosses pour  avoir  les quantités  qu’il  faut parce  que  les voisins  immédiats Kinshasa,  le Cabinda et la Namibie,  viennent  de  temps  en  temps  prendre  des quantités, mais  on n’ est  pas  en mesure  de  les satisfaire.’‘

Cette PME reste confrontée aux problèmes de taxe sur les produits importés et du fait de la rareté de la matière première dans le pays ; ce qui n’empêche pas Jean Maurice de nourrir son rêve de faire valoir le chocolat made in Congo.
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