La robot-masseuse Emma fait ses preuves à Singapour

Emma, continue de faire ses preuves à la clinique NovaHealth TCM de Singapour. La robot-masseuse effectue des massages grâce à un bras robotisé équipé de deux extrémités semblables à la paume et au pouce d’une main.

Ces massages sont inspirés d’une technique de massothérapie chinoise appelée “tui na”. Le robot utilise des capteurs qui mesurent la rigidité des muscles et des tendons des patients, ainsi qu’un système d’intelligence artificielle.

Dans la majorité des cas, les craintes des patients sont balayées à la fin d’une séance, selon Calista Lim, médecin de la clinique NovaHealth TCM

“Certains patients sont réticents parce qu’ils regardent beaucoup de films d’horreur, mais ils sont aussi nombreux à être surpris parce quand on pense aux robots, on imagine quelque chose de froid et dur, mais quand elle masse, beaucoup de personnes disent : ouah, je pensais que c‘était votre main.”

Pour 68 dollars de Singapour soit 42 euros, les patients de cette clinique de médecine traditionnelle chinoise peuvent bénéficier d’un massage d’une demi-heure effectué par le robot ; cinq minutes de massage par un thérapeute et une vingtaine de minutes d’acupuncture, soit environ une heure au total.

Zhang Yizhong est le directeur général de la start-up AiTreat qui a conçu ce robot.

“C’est le premier robot-masseur à usage commercial du monde. Pendant des décennies, des scientifiques et chercheurs ont essayé de développer des robots-masseurs, mais nous sommes les premiers à le commercialiser, à développer un vrai robot-masseur que nous pouvons réellement utiliser.”

Le robot ne remplace pas les thérapeutes, mais réduit leur charge de travail, permettant à ces derniers de traiter un plus grand nombre de patients.

“L’humain est toujours un élément clef du processus de traitement. Le médecin décide quoi faire, où et comment le faire. Les robots suivent les instructions et massent.” Ajoute-til.

L’utilisation de cette nouvelle technologie permet aussi selon le médecin Calista Lim de faire face aux problèmes de main-d’oeuvre à Singapour, dans la mesure où il est difficile de trouver de bons thérapeutes.

AFP
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