Sa parole était jusque-là rare sur la question du Pool. Ce mardi, le chef de l’Etat de la République du Congo, Denis Sassou N’Guesso a donné des ébauches de réponses pour désamorcer la crise dans la région du Pool, où un groupe de rebelles dirigé par Frédéric Bintsamou, plus connu sous le nom de Pasteur Ntoumi sévit.
Congo : plan présidentiel pour désarmer la région du Pool
Que faut-il retenir du discours du président congolais Denis Sassou Nguesso à l’occasion d’une réunion avec des sages et notables du département du Pool ? Première chose, il annoncé la création de “couloirs humanitaires” dans la région afin de racheter les armes des “jeunes égarés” et favoriser ainsi leur réinsertion dans la vie sociale.
“On va racheter leurs armes pour qu’avec cet argent, ils puissent organiser une petite vie. On ne leur prendra pas gratuitement leurs armes. L’Etat pourra les racheter. Il faut qu’ils sortent avec leurs armes, même les armes de chasse”, a insisté le chef de l’Etat congolais.
“La plupart d’entre eux sont des pauvres jeunes gens enrôlés dans les sectes. On ne tuera personne parce que la Constitution de notre pays interdit la peine de mort”, a-t-il poursuivi.
En second point, le dirigeant congolais a écarté tout risque de peine de mort pour les rebelles. “On ne tuera personne parce que la Constitution de notre pays interdit la peine de mort. C’est la parole du père de la Nation”, a-t-il promis.
A ses interlocuteurs qu’il rencontrait pour la première fois, M. Sassou Nguesso a affirmé que les couloirs humanitaires seront créés “sans délai”, sans toutefois préciser les modalités.