Malgré ses énormes ressources naturelles, la République démocratique du Congo traverse une profonde crise économique.
Sale temps pour l'économie de la RDC
D’après la Banque Centrale, les réserves de change actuelles représentent l‘équivalent d’environ 706 millions de dollars, ne pouvant couvrir que 3 semaines d’importations.
La dévaluation du franc congolais, la monnaie locale, qui a perdu 30 % de sa valeur cette année, ainsi que l’inflation passée à près de 41% en raison d’une offre de la production locale inférieure à la demande, sont venus s’ajouter à un contexte social tendu marqué par des appels récurrents à la grève au sein de la fonction publique.
D’après la Banque mondiale, la chute des cours et de la demande mondiale des matières premières figure au premier plan des causes du ralentissement de l’activité économique congolaise.
Le taux de croissance du premier producteur de cuivre d’Afrique dont les secteurs minier et pétrolier représentent 95 % des recettes d’exportation est ainsi passé entre 2015 et 2016 de 7 à 2,5% en moyenne.
Pour rappel, pour pallier le manque de devises, Kinshasa a récemment appelé les sociétés minières étrangères à rapatrier au moins 40 % de leurs bénéfices en devises.