Vu le caractère particulier de ces élections générales qui vont se tenir seulement dans quelques heures en Angola, aucune velleité de triche ne pourrait être dissimulée, pour cela le « Jiku » (groupe de jeunes activistes) a décidé de prendre certaines initiatives dans le processus électorale en assurant le monitoring.
Angola : le « Jiku », un groupe d'activistes jeunes s'invite dans le processus électoral
Le refus de Luanda quant à la présence des observateurs de l’Union européenne, laisse perplexe ces jeunes gens qui assurent ne pas avoir confiance dans le processus. Même si finalement les autorités angolaises ont accepté quatre observateurs européens, cela ne semble toujours pas rassurer cette frange de la population qui n’a connu aucune alternance à la tête de l’Etat depuis des décennies.
Angoleños viven jornada de reflexión, previa a comicios https://t.co/YkUkaHRMa8 #Angola #AngolaDecide2017 pic.twitter.com/KfAWi9EPNX— Prensa Latina (@PrensaLatina_cu) 22 août 2017
Les missions que s’est assignées le « Jiku » sont entre autres : suivre le traitement par les médias publics comme privés de la campagne du MPLA par rapport aux autres, identifier les entraves du vote et contrôler les différents résultats, aussi bien ceux des urnes que ceux qui seront annoncés par la commission électorale.
Às vésperas de eleição, angolanos no Brasil protestam por acesso ao voto #MigraMundo #AngolaDecide2017 #Angola https://t.co/wpTj3Uf3JN pic.twitter.com/JhE39uVVcP— MigraMundo (@blogmigramundo) 21 août 2017
Luaty Beirao, un activiste très célèbre en Angola après avoir fait de la prison, critique déjà la couverture de la campagne électorale par les médias du pays. Selon lui, le ‘‘traitement’‘ est très inégal, car le MPLA bénéficie d’une large couverture par rapport aux quatre autres partis.