Le chef du parti uni pour le développement national est accusé d’outrage au chef de l‘État après avoir tenté de perturber le passage du cortège présidentiel.
En Zambie, les partisans d'Haikande Hichilema ne cachent pas leur anxiété de voir leur leader rester en prison.
Son arrestation illustre la tension du climat politique qui affecte sérieusement l‘économie zambienne. D’où l’indignation d’une certaine frange de la population.
‘‘Nous vivons dans un très mauvais environnement dans lequel deux partis politiques dominants luttent pour le pouvoir. C’est pour cela qu’ils se battent ; pour le pouvoir. Si vous voyez de là où nous venons, si vous saviez de là où nous venons ; vous ne croirez pas que le gouvernement soit au service du peuple. Si c‘était le cas, pourquoi le peuple souffre ? Pourquoi il n’y a pas d’emplois ?’‘
Récemment, 48 députés de l’opposition ont été radiés du Parlement pour avoir boycotté le discours du président Edgar Lungu.
Une tension politique qui a fini par exaspérer beaucoup de Zambiens qui disent ne pas se reconnaître dans la nouvelle politique du pouvoir.
‘‘La Zambie a toujours été un pays démocratique et nous croyons en la démocratie. Mais moi, je ne pense pas qu’il y ait encore de la démocratie ici. Je suis jeune et j’ai le droit de choisir et décider sur qui je vais porter mon choix ou non’‘. Décrie une habitante de la capitale.
Aujourd’hui, des voix s‘élèvent pour demander la relaxe d’Hakainde Hicheleme, considéré comme un prisonnier politique.
L’opposant, arrêté avec cinq autres personnes, est toujours en attente de procès par la haute cour qui n’a pas encore fixé la date du jugement.