Les amateurs de sports équestres à la fête à Grand Bassam, une ville située à une quarantaine de kilomètres d’Abidjan la principale ville de Côte d’Ivoire. Une vingtaine de jockey d’Afrique de l’Ouest s’y sont donné rendez-vous ce weekend pour la première édition du Grand Prix de la CEDEAO. La prestigieuse course des 2 400 mètres a été remportée par la Côte d’Ivoire.
Équitation : la Côte d'Ivoire se remet en selle lors du Grand Prix de la CÉDÉAO
« Moi, je pense que le peuple ivoirien est cosmopolite, qui s’adapte et qui aime les courses hippiques, à voir même les chiffes du PMU à la LONACI (Loterie Nationale de Côte d’Ivoire), l’Ivoirien aime jouer, aime parier, aime le cheval », estime Ismaël Doucouré, le président de la fédération équestre de Côte d’Ivoire.
Pour cette première à domicile, la Côte d’Ivoire s’est frottée aux équipes du Burkina Faso, du Niger et du Mali.
En plus de la course sur 2400 mètres, ce Grand Prix de la CEDEAO a également abrité des courses sur 1600 et sur 800 mètres. Un régal pour le public, mais surtout pour les participants.
« Depuis tout petit, je partais à l‘école, on croisait les chevaux et puis je courais ‘Cheval, cheval, cheval !’ J’ai aimé le domaine, se souvient le jockey ivoirien Issa Zounama. Voila, aujourd’hui par la grâce de Dieu, on est toujours dans le domaine du cheval. »
Le Grand Prix de la CEDEAO se propose de promouvoir le développement des sports hippiques dans la sous-région. Une ambition qui semble avoir le soutien politique nécessaire. Cette première édition s’est déroulée sous le patronage du vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.