Alors que la journée mondiale de la presse est célébrée aujourd’hui, les journalistes africains sont confrontés à des menaces et des harcèlements de tout genre sur les réseaux sociaux.
Un rapport de Fray Intermedia indique que la moitié des journalistes africains ont déjà été attaqués sur les réseaux
En 2017, 48% des journalistes africains ont été menacés sur les réseaux sociaux, selon Fray Intermedia qui a publié un rapport ce mercredi.
La plupart des journalistes qui ont été menacés sur les réseaux sociaux sont basés au Zimbabwe (67%). La République démocratique du Congo est le pays qui enregistre le moins de victimes dans cette tendance ; en raison du faible taux d’accès à Internet, indique le rapport.
« Une presse libre fait progresser la paix et la justice pour tous » antonioguterres UNESCO_fr ONU_fr #PRESSFREEDOM #ODD16 pic.twitter.com/nAKgc4NJ02— ONU Développement (pnudfr) 3 mai 2017
L’enquête en ligne couvrait 307 journalistes de 36 pays qui utilisent les réseaux sociaux pour atteindre leur public.
« L‘écrasante majorité (89%) des journalistes sont sur les réseaux dans le cadre de leur travail. Deux tiers utilisent les réseaux sociaux avec des comptes personnels et professionnels », indique Fray Intermedia.
29% des journalistes interrogés soutiennent qu’il y avait des motifs politiques derière les intimidations et menaces.
Liberté de la #presse : risque de basculement alerte RSF_inter : la #France concernée ! https://t.co/pyTuvQOARP #PressFreedom pic.twitter.com/J4bVOHjGtn— Jean-Philippe Moinet (JP_Moinet) 28 avril 2017
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé à mettre un terme à la répression des journalistes qu’il a qualifié de « voix des sans voix ».
La journée internationale a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations unies en 1993 suite à une recommandation adoptée à la 26e session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991.