Comme l’explique Travis Lyle, le directeur du festival, 13 000 personnes participent à cet événement culturel placé sous le signe de la créativité.
AfricaBurn : le festival de référence de l'art au sud du Sahara
Une cité de l’art érigée en plein désert dans le nord de la ville du Cap. Il s’agit d’une infrastructure temporaire qui s’inscrit dans le cadre d’AfrikaBurn, un événement annuel lancé il y a dix ans pour encourager les œuvres créatives et l’art contemporain.
Le clou du spectacle, au cœur de la cité éphémère, est un baobab géant construit par un designer suédois censé combiner les arts africains et scandinaves.
“Nous nous sommes préparés pendant toute l’année, confie August Helgason. Et pendant deux mois, nous avons construit le baobab géant. Et c’est essentiellement un travail sur les cultures scandinaves et africaines. Il est question de prendre l’arbre de la vie des pays nordiques et l’arbre de la vie en Afrique et d’en faire un arbre moderne”.
Classique et contemporain
Sur le site de l‘événement, on retrouve aussi des amateurs de mécanique et d’art, et qui font de leur passion un outil au service d’une cause sociale. C’est précisément le cas de Krishnee Governor.
“Les gens ne savaient même pas que le pangolin est l’animal qui souffre le plus de trafic. Alors, je voulais faire quelque chose qui mette cela en évidence. C’est la raison pour laquelle j’ai choisi cet animal et cela a été un réel défi. Évidemment parce que le pangolin est couvert d‘écailles et avoir toutes les écailles et construire toute la structure a été difficile”.
AfricaBurn s’impose ces dernières années comme le principal festival pour les artistes internationaux sur le continent. Parmi les participants, figurent des spécialistes des arts de la scène, des arts plastiques qu’ils soient de tradition classique ou affiliés aux tendances plus contemporaines.